Voici pour vous une liste de 45 astuces que chaque turfiste devrait connaitre et appliquer à chaque fois qu’il veut miser.

Allez, un peu de lecture ne vous fera pas de mal. Je suis certain que vous ne connaissez pas toutes ces stratégies. De plus, les connaitre, c’est bien, mais les appliquez-vous ?

Si vous appliquez seulement la moitié de ces conseils, je vous garantis que vous allez améliorer vos bénéfices !

1 – En obstacles, servez-vous des chutes pour gagner au quinté

En effet, 76 % des concurrents qui restent sur une chute, finissent leur course suivante dans les 5 premiers du quinté. (Source Equidia)

2 – Les chevaux supplémentés ne sont pas toujours à l’arrivée !

Une information à prendre avec des pincettes. En effet, certains propriétaires fortunés n’hésitent pas à payer le coût supplémentaire d’un cheval supplémenté.

Ils font courir leur protégé pour le prestige, ou bien pour qu’il arrive en forme la course suivante. Donc ne balancez pas toutes vos économies sur un cheval sous prétexte qu’il est supplémenté.

3 – Au trot, quel est le record le plus important ?

L’élément primordial pour jouer dans les courses de trot, c’est le record sur la piste et dans la même spécialité.

Il y a aussi l’ancienneté du record et la forme du cheval qui rentrent en ligne de compte.

Mais pensez bien que si ce concurrent a établit un bon record sur cette piste, il pourrait répéter cette bonne performance. Le reste ce n’est que de la littérature !

4 – Il faut jouer le numéro 1 au trot

Cette affirmation est encore plus vraie lorsque ce numéro 1 est favori de la presse.

Dans ce cas il a plus d’une chance sur 2 d’arriver 1er, et plus de 4 chances sur 5 d’être dans les 3 premiers de la course.

5 – La légende des quintés de plat à Deauville

Encore une idée à laquelle il faut tordre le cou ! Les quintés de Deauville, surtout pendant le meeting d’été, seraient tous difficiles.

Faux, archi-faux ! Vérifiez les arrivées et les rapports : vous verrez qu’il y a des gros quintés, des moyens et des petits. Comme sur les autres hippodromes, en fait.

6 – Faut-il jouer un trotteur qui vient d’être distancé ?

Certaines méthodes sont basées sur le fait de jouer les trotteurs qui viennent d’être distancés lors de leur dernière course.

C’est une erreur car d’après les statistiques émanant de plusieurs études, ces chevaux ont un pourcentage de réussite voisin d’un cheval pris au hasard. Ne vous laissez pas avoir !

7 – Ne jouez pas aveuglément une écurie en forme

Si tout semble réussir à un entraineur en ce moment, faites attention tout de même. Certains de ses chevaux sont peut-être moins performants que les autres.

Le mieux est de bien étudier les chances de chaque concurrent sans trop tenir compte des écuries en forme.

Il vaut mieux privilégier la forme du cheval, son aptitude à la distance, à l’hippodrome et à l’état du terrain plutôt que la forme de l’entraineur ou du jockey.

8 – Cochez un cheval de complément sur vos tickets quinté

Ainsi vous conservez toutes vos chances de toucher un beau rapport, même si un de vos chevaux est non partant. C’est surtout valable aussi pour vos tiercés et quartés, et pourquoi pas pour vos couplés, multis et 2 sur 4.

9 – Allez sur les hippodromes, c’est la meilleure école des turfistes

Vous y apprendrez plein de choses utiles. Comme par exemple développer votre sens de l’observation en allant voir les chevaux au rond de présentation. En observant l’échauffement des différents concurrents également.

Mais surtout n’écoutez pas les tuyaux. Ce sont des pièges à gogos. Vous vous ferez plus souvent avoir que vous gagnerez.

10- Si vous gagnez gros, attention à ce syndrome que j’appelle « Je suis le roi du monde »

Ne vous laissez pas griser par ce succès. Vous pourriez retomber bien bas en voulant encore recommencer. Dans ce cas-là on fait souvent n’importe quoi. J’ai testé pour vous dans ma jeunesse. 🙂

J’en parle un peu dans cet article : Mon histoire avec les courses hippiques et pourquoi elle peut vous concerner.

Gagner gros, c’est un piège pour certains turfistes. Il vaut mieux gagner de petits gains régulièrement.

11 – Sur Letrot.com, repérez les meilleurs temps aux qualifications et jouez-les

Ceux qui ont fait les meilleurs temps aux qualifs seront sans doute précoces, mais pas obligatoirement des surdoués. Attention !

Voici le calendrier des qualifications sur LeTrot.com.

Soyez patient, ils ne vont peut-être pas courir tout de suite. Ce sont de jeunes chevaux qu’il faut encore façonner.

12 – N’écoutez pas les tuyaux et les ragots du bar PMU du coin

Ils vous feront plus perdre que gagner sur le long terme. Jouez plutôt avec une bonne méthode bien à vous.

13 – Choisissez bien votre type de pari. Votre rentabilité en dépend

Pour un quinté de 16 partants, vous avez 1 chance sur 16 de trouver le gagnant. Mais seulement 1 chance sur 524160 de trouver le quinté dans l’ordre !

Alors à vous de voir. Mais pourquoi ne pas jouer les 2 ? Les paris simples pour la rentabilité, et le quinté pour tenter le gros coup.

14 – Comment jouer plusieurs chevaux gagnants dans une même course ?

Si un de vos chevaux gagne la course, vous faites le bénéfice souhaité. Pour cela utilisez un répartiteur de mise.

Jouez au maximum 3 chevaux. Si vous pariez sur plus de concurrents, il vous faudra miser plus. Vous finirez par perdre votre argent dès la première suite de perte.

15 – Ne jouez pas aveuglément le jockey ou le driver vedette

Etudiez plutôt les chances et les aptitudes des chevaux. C’est ce qui se fait de mieux pour faire du bénéfice.

Un jockey ou un driver vedette peut parfois accepter de monter un cheval hors de forme. Pour faire plaisir à l’entourage du cheval, par exemple.

16 – Pourquoi vous devez vous inscrire sur Mieuxjouerauturf.pro ?

Vous ferez ainsi parti d’une communauté et vous aurez accès à des cadeaux.

Il y a également 10 articles protégés par un mot de passe. Seuls les membres de ce blog y ont accès. Des infos à ne pas manquer.

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17 – On peut bien sûr gagner en repérant les chevaux déferrés, mais pas que…

Lisez bien les commentaires des entraineurs ou des journalistes. Encore faut-il que le cheval se plaise sur la piste du jour et soit en forme.

Personnellement je préfère faire l’impasse sur un concurrent qui garde ses fers, plutôt que de jouer aveuglément un déferré.

18 – Les numéros 3, 4, 5 et 6 possèdent les meilleurs pourcentages de réussite, surtout à Vincennes

Je parle ici des courses avec départ à l’autostart, bien sûr. Mais ne négligez pas les autres, surtout s’ils possèdent un bon record sur la piste.

19 – Evitez de parier sur les courses à l’étranger

Surtout en Amérique du sud, aux USA ou au Moyen-Orient.

On ne connait ni les chevaux, ni les jockeys ni les entraineurs. Et quelle est la régularité de telles courses ? Je ne sais pas du tout !

20 – Le pire des ennemis du turfiste, c’est l’écart. Ne le négligez surtout pas

Si vous testez des méthodes, ayez bien à l’esprit qu’un écart inhabituel peut survenir n’importe quand. Et ça, si quelqu’un peut me donner la solution, je suis preneur. 🙂

Et pitié, ne me parlez surtout pas des montantes !

21 – Soyez constant et persévérant

Ne changez pas de méthode tous les jours. C’est le meilleur moyen d’être un éternel perdant. Si vous avez une bonne méthode, gardez-la.

Si vous le voulez, j’en ai 36 ici. Il y en a pour tous les goûts, toutes les disciplines et pour toutes les bourses.

22 – Sachez gérer vos pertes

Si vous avez perdu, gardez votre sang-froid. Ne cherchez pas à vous refaire à tout prix. C’est le meilleur moyen de perdre encore plus.

Demain sera un autre jour, comme on dit. Il faut savoir s’arrêter !

23 – Pour acheter des méthodes ou logiciels de turf, renseignez-vous bien sur le vendeur

Son site doit avoir des Mentions Légales et vous devriez pouvoir y trouver le nom du webmaster et son identifiant Siren. C’est le minimum pour être sûr du sérieux du gars.

Il y a aussi les bilans, mais bon… On peut les truquer !

24 – Ne jouez pas dans toutes les courses et dans toutes les réunions

Le vrai grand moyen pour reperdre ce que vous avez gagné avant c’est de jouer n’importe comment et de partout.

Ayez une stratégie, et suivez-la à la lettre. Ne vous laissez pas tenter par la multiplication des courses et des réunions.

25 – Si possible, créez votre méthode personnelle pour jouer au turf

J’en parlais dans cet article, et je n’ai pas envie de me répéter. 🙂

Au moins vous serez certains que vous ne jouerez pas comme la France entière. Vos gains seront ainsi bien meilleurs.

26 – Ne croyez pas aux méthodes miracles, trop belles pour être vraies

Le Père Noël c’est une fois par an, non ? Donc si l’on vous présente des bilans un peu trop prometteurs, posez-vous les bonnes questions.

Si l’on vous promet le quinté dans l’ordre (oui, j’ai déjà vu ça), c’est du vent !

27 – Pour jouer, ne vous fiez pas trop aux origines des chevaux

En effet, la génétique ne fait pas tout. Dans une famille de sprinters, par exemple, il peut très bien y avoir une exception.

De même si les parents du cheval aimaient le terrain lourd, lui peut très bien préférer le bon terrain. Ce n’est pas systématique.

28 – Si vous ne savez pas quoi jouer en obstacles, jouez le numéro 1

Il possède une réussite de 43 % dans les 3 premiers. (Source Equidia) C’est énorme !

29 – En obstacles, les gris gagnent en terrain lourd, surtout à Auteuil. Mais pas que…

On ne peut pas l’expliquer d’une façon rationnelle. Mais il faut bien reconnaitre que c’est une bonne façon de détecter votre outsider dans les courses d’obstacles.

Astuce valable s’il vous manque le 5ème pour faire votre quinté +, par exemple.

30 – Tenez compte des aptitudes du cheval avant de miser sur lui

Vérifiez que votre concurrent préféré ait déjà couru sur cet hippodrome, sur cette distance, et avec le même terrain.

En effet, si l’entraineur d’un cheval vous dit que son protégé va tenir sur une distance plus longue, par exemple, c’est qu’il le pense vraiment. Mais a-t-il raison ?

31 – Faire le papier (étudier les chances des concurrents en se basant sur leurs dernières courses), c’est bien, mais n’en faites pas une religion !

Je veux dire que si vous jouez comme cela, vous allez jouer comme tout le monde.

Mettez un peu de piment dans vos jeux. Laissez une part de feeling dans vos paris. Ou, au risque de me répéter, ayez une bonne méthode.

32 – Le cas des chevaux qui font leur rentrée dans la course du quinté

A mes débuts dans les courses, je les éliminais systématiquement. A force de perdre à cause d’eux, je fais plus attention maintenant.

Le mieux est de lire les déclarations de l’entraineur du cheval qui fait sa rentrée. Mais ce n’est pas fiable à 100%. L’entraineur peut se tromper. Ou ne pas tout dire. 🙂

33 – Les femmes jockeys gagnent souvent au trot monté

Si leur cheval n’a pas une cote trop élevée, les femmes jockeys arrivent souvent à la première place, et encore plus souvent dans les 3 premiers.

Tenez-en compte au moment de remplir vos tickets.

34 – Ne pas suivre sans réfléchir le pronostic d’un journal. 8 chevaux c’est beaucoup !

Ce pronostiqueur peut avoir des périodes de méforme, être malade ou en vacances. Et puis le jour où vous n’allez pas jouer ce prono, c’est justement là qu’il va sortir. Ca arrive souvent.

35 – Ne vous fiez pas aveuglément aux baisses de cotes

Ils y en a qui ne jurent que par ça. Mais difficile de bâtir une méthode correcte avec ce seul critère. Des fois ça fonctionne, et d’autres fois ça ne fonctionne pas.

Prudence, donc !

36 – Eviter les chevaux qui font leur rentrée

Les concurrents qui n’ont pas couru depuis 2 mois et plus, il faut s’en méfier. Même si le cheval est bien entrainé, rien ne vaut la compétition. Sauf si le cheval est complètement déclassé, il vaut mieux l’oublier au moment de faire vos jeux.

Dans ce cas, les déclarations de l’entourage sont à étudier avec attention.

37 – Il y a des courses à éviter absolument

Parmi elles les courses pour jeunes chevaux, les épreuves pour amateurs ou gentlemen et les courses ouvertes aux inédits.

Citons aussi les courses de moins de 8 partants. Ne vous laissez pas tenter, vous allez le regretter rapidement.

38 – Eviter les montantes

Malgré toutes les montantes plus ou moins sophistiquées que l’on peut trouver sur le Net ou ailleurs, c’est trop risqué.

Un écart anormal arrivera obligatoirement un jour ou l’autre. Et vous ferez quoi ce jour-là ?

39 – Ne balancez pas toutes vos économies en une seule fois

Si vous avez un capital de 300 € par exemple, il est préférable de parier 10 € sur 30 jours. Et ceci même si vous « sentez bien un cheval ».

Imaginez que vous fassiez ce pari de 300 € en une fois, et que votre cheval n’arrive pas dans les 3 premiers. Vous faites quoi après ?

40 – Ne pas jouer en simple placé dans les épreuves où le favori est à 3/1 et moins

Ça ne paye pas, j’en ai fait plusieurs fois l’expérience. Jouez en simple gagnant, ou abstenez-vous de jouer dans cette course.

41 – Une astuce pour savoir lire les cotes

Une dernière cote n’a pas la même valeur suivant la course où elle a été obtenue. Il faut regarder l’allocation et le nombre de partants.

Je m’explique :

A – Une cote de 3/1 dans une course de 10 000 € d’allocation n’aura pas la même valeur si la course était dotée de 50 000 €.

B – Il en est de même pour un concurrent coté à 3/1 d’une course de 8 partants ou bien de 16.

42 – Se méfier du cheval archi favori parce qu’il reste sur plusieurs victoires

En effet, cette bonne série va bien s’arrêter un jour. Quand ? Il faudrait être devin pour le savoir.

Il vaut mieux trouver un outsider que peu de personne auront remarqué. Car même si votre archi favori gagne, n’oubliez pas qu’il reste 2 autres places à payer !

43 – Sachez interpréter la place des dernières courses des concurrents de l’épreuve que vous étudiez

De même que pour les dernières cotes, le nombre de chevaux des dernières courses est très important.

Terminer 1er d’une course de 5 partants n’aura pas le même impact si cette dernière épreuve en comportait 18.

Battre 4 chevaux ce n’est pas pareil que d’en devancer 17.

44 – Toujours au sujet des dernières courses, il y a un autre paramètre auquel il faut tenir compte :

Il s’agit de la distance séparant les différents concurrents à l’arrivée.

Souvent dans les handicaps, les chevaux arrivent presque tous dans un mouchoir de poche, comme on dit. C’est à dire qu’il peut y avoir 5 ou 6 concurrents, voire plus, qui ne sont même pas séparés d’une longueur.

Ça veut dire qu’un cheval classé 7ème peut avoir tout de même très bien couru, et donc être en forme. Il est donc préférable de bien analyser les dernières performances. Ne pas se contenter de lire simplement la musique des différents concurrents de la course.

45 – Faut-il miser sur un cheval qui reste sur une série de victoires ou de bonnes performances ?

Et bien je dirais que ça dépend. Il y a de grandes chances qu’il soit archi-favori. Donc à une cote pas très intéressante.

La seule vraie question à se poser, c’est « vaut-il vraiment une telle cote ? » Si oui, jouez-le. S’il est sous-coté, laissez tomber.

Conclusion

Nous voilà arrivé au terme de cette liste. Je vous conseille de l’imprimer pour l’avoir tout le temps sous les yeux, et de commencer à appliquer ces conseils.

Je crois que vous avez du boulot, là ! 🙂

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Christian FALQUE